mardi 18 septembre 2012, par
C’est le long de la plage à Side, que je trouve un endroit où planter mon instrument. Une terrasse herbeuse surplombe d’un bon mètre quarante le sable, agrémentée d’un palmier. C’est assez grand pour s’installer à quatre (Marcel, Michel, Olivier et moi-même accompagnée de mon mari qui sert d’intendant), et assez petit pour que personne ne vienne perturber le travail. L’instrument est un Maksutof de 100mm f10 sur une monture Vixen GP motorisée. Le pied est mis au plus bas et équipé d’un sac rempli de sable pour augmenter la stabilité. L’appareil photo (mon premier numérique) est un Canon 10D, fixé directement au foyer. La mise au point est difficile, je fais donc une photo puis vois ce que cela donne sur l’ordinateur (sous le palmier !) et ainsi de suite.
Puis vient le moment tant attendu et c’est un vrai bonheur ! Durant le phénomène, nous constatons diverses choses, tels qu’une chute significative de la température, un léger vent qui se lève (j’ai bien fait de lester la monture !), Olivier qui pleure tant son émotion est grande, des minis soleils dont l’ombre est projetée au sol...
C’est lors de cette éclipse que j’ai effectuée la transition entre l’argentique et le numérique, et ça c’est très bien passé !